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Troubles des apprentissages

Dyslexie

Il existe divers degrés de dyslexie.

Certains ne parviennent jamais à acquérir une vitesse de déchiffrage suffisante pour comprendre un texte. Traditionnellement, on propose des remédiations pour combler la déficience de perception phonique. Or ce sont des penseurs en représentations mentales. Ils ont besoin, encore plus que les autres, de créer pour mémoriser.

Dès la grande section de maternelle, ils se retrouvent en échec lors de l’apprentissage des lettres. Les exercices de phonologie ne leur permettent pas de comprendre le rapport graphie/phonie.  Ils les perçoivent comme des combinaisons liées au hasard.

Ces enfants dès le CP sont en insécurité et c’est illusoire de penser qu’il y aura un déclic. On ne construit pas une maison sans fondation ! On ne devient pas lecteur, si on n’a pas acquis le système alphabétique. Et ils ne peuvent l’acquérir qu’en réalisant les lettres en 3D, en y associant le nom et le son. Ils ont  ainsi une représentation mentale visuelle, auditive et éventuellement kinesthésique s’ils ont touché leur lettre pour apprendre le sens du tracé.

Mais savoir lire, c’est faire du sens, d’où la nécessité de travailler les mots qui n’ont pas d’images mentales comme par exemple le mot  « maintenant »  de la même façon. Au lieu de mettre en place des moyens mnémotechniques pour différencier des homonymes, il est indispensable de leur associer le sens précis. Il n’est pas difficile d’apprendre que le mot « a » signifie possède et s’écrit /a/

Dysgraphie

Certains enfants présentent ce que l’on appelle une dysgraphie.

Nous avons pu constater avec nos stagiaires que lorsqu’ils ont fabriqué leurs lettres et acquis la combinaison son/lettre(s) et inversement l’écriture s’améliore.

Cette difficulté à former les lettres et écrire sur une ligne est liée à des troubles sensorimoteurs.

 

De plus, on remarque que ces enfants ont du mal à rester assis sur une chaise, s’accrochent à leur crayon, le tiennent mal. Ils ont mal au bras.

Les « tiens-toi droit, fais attention à ton stylo » n’ont que peu d’effets.

Le-Grand-Livre-des-reflexes
Pret-a-apprendre-avec-les-reflexes

Depuis les années 70, des chercheurs ont découvert que ces difficultés étaient liées à ce qu’ils appellent les réflexes archaïques : 

Dans l’ouvrage de Paul et Gail Dennison, vous découvrirez comment le mouvement est étroitement lié aux apprentissages scolaires et vous trouverez des exercices spécifiques pour améliorer les problèmes de dysgraphie.

Apprendre-par-le-mouvement

Paul Landon, Fondateur du CFPA, a enseigné l'Éducation Kinesthésique / Brain Gym pour la France, la Belgique et la Suisse francophone de 1993 à 2016 présente quelques mouvements de Brain gym dans cette vidéo :

Dysorthographie

La plupart des dyslexiques sont dysorthographiques. A l’écrit, les dyslexiques sont en saturation cognitive totale. Ils n’ont pas acquis le rapport son/lettre et les mots sans représentations mentales abstraits (ex. sont, ces, mais) n’ont pas de sens pour eux.

Les erreurs lexicales (ex. un mulot) : elles disparaitront dès lors que le protocole des mots proposés dans le livre de lecture sera appliqué.

La dysorthagraphie touche également le versant grammatical. Les personnes ne parviennent pas à systématiser l'utilisation des règles de grammaire même si elles les connaissent par coeur.

Ces erreurs diminueront au fur et à mesure  de la maîtrise des notions proposée dans le livre de grammaire : Dysorthographie : grammaire de base.  Dès que  les personnes auront compris  les mots abstraits (ex. cependant, ainsi), les termes grammaticaux (ex. proposition subordonnée relative), elles pourront appliquer les règles grammaticales car elles auront du sens.

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